Le spasme du sanglot comment réagir? C’est quoi ?!?!
Lorsque votre enfant devient bleu et stop sa respiration !!! ca fait peur !!! Et comment l’aider ?
Souvent cela arrive, quand l’enfant vit une frustration entre 6 mois et 6 ans.
C’est un débordement émotionnel comme si l’enfant était emporté par un tsunami d’émotion. Il ne sait plus du tout comment gérer et sortir la tête de l’eau. Les spasmes du sanglot sont un réflexe involontaire et l’enfant n’a pas la capacité de les contrôler.
Pour vous décrire une scène, le bébé pleure pendant environ une minute et, tout en pleurant excessivement, il retient son souffle au point de pouvoir en perdre conscience (pas tout le temps). Peu après, le jeune enfant reprend habituellement conscience et respire normalement. Les spasmes du sanglot ne causent pas de dommages et ne posent pas de risque à long terme pour l’enfant.
De nombreux épisodes de spasme du sanglot sont associés à un élément déclencheur, lorsque l’enfant est énervé, se fait réprimander ou est en colère . Par exemple, lorsqu’il se fait rincer les cheveux dans le bain, s’il insiste pour garder un jouet ou s’il s’est fait un petit bobo…
Pas facile de garder son sang froid en tant que parent, surtout les premières fois. L’épisode est assez éprouvant voire terrifiant. On ne sait pas comment réagir et on a peur du pire.
Plus les épisodes se répéteront, mieux le parent sera capable de réagir calmement.
Il existe deux types de spasmes du sanglot :
- Le plus courant (85 %) est un spasme cyanotique, il devient bleu, et peut perdre connaissance
- Un spasme du sanglot pâle, il devient extrêmement livide et perd soudain connaissance. C’est souvent associé à une peur soudaine ressentie par l’enfant. Il s’agit d’un malaise vagal.
Ces deux formes peuvent également se succéder au moment d’un même épisode : l’enfant hurle, ses lèvres deviennent bleues, et puis soudain son visage est très pâle et il perd connaissance.
Quelques conseils
- Ne pas paniquer, reste le plus calme possible (facile à dire mais votre enfant a besoin d’être rassuré)
- Si on souffle fort sur le visage de l’enfant, les spasmes s’arrêtent habituellement plus tôt, mais ce n’est pas le cas chez tous les enfants.
- Assurez-vous que votre enfant est dans un endroit où il ne risque pas de faire une chute ou de se blesser.
- Quand il émet plus de son, prononcer son nom plusieurs fois et dite lui que tout va bien se passer. L’appeler c’est recentrer l’intérêt sur l’enfant et le prendre en considération dans son mal être du moment
Lorsque ces épisodes deviennent récurrents
- il est important de ne pas chercher à tout prix à éviter la crise en prenant l’enfant avec des pincettes et en cédant à ses moindres désirs.
- Quand vous sentez qu’une crise arrive, gardez plutôt votre calme et enlevez les objets qui pourraient blesser votre enfant s’il perd connaissance.
- Verbaliser à l’enfant ce que vous allez faire et toujours d’une voix calme :
- Je reste à cote de toi.
- « prénom de l’enfant », je suis là.
- Je vais te souffler sur le visage.
- Je comprends que tu sois en colère et tu as le droit
- Je sens que c’est difficile de gérer tes frustrations
Il est important que votre enfant soit le centre de l’intérêt à ce moment T. Évitez de parler de vous. Concentrer vous sur lui.
Quand l’enfant revient à lui, prenez-le dans vos bras. Il a tellement besoin d’être rassuré et se sentir en sécurité. L’abus de câlin ne rendre pas accro votre enfant à cette méthode si terrifiante.
ATTENTION
Appelez le 15 ou le 18 si votre enfant fait des gestes saccadés ou des convulsions pendant plus d’une minute.
En revanche, lorsque les spasmes du sanglot sont trop fréquents, il faut être certain de ne pas passer à côté d’une épilepsie atypique, et une consultation doit s’envisager. Mais généralement, c’est l’inverse.
J’espère que cet article vous aidera à survivre à ces épisodes du spasme du sanglot.
